Quelle est la différence entre un Manager de Transition et un consultant ?

Le consultant est dans le « dire » (il fait des recommandations), le Manager de Transition est dans le « faire » (il met en place ses préconisations, il agit).

Quelle différence y a-t-il entre le management de transition et l’intérim ?

Le management de transition est assez proche d’un principe d’intérim de dirigeant. La différence majeure réside dans le fait qu’un intérimaire a généralement la volonté de rester le plus longtemps possible dans l’entreprise, voire de pérenniser son poste. Le manager de transition fonctionne par objectifs. Lorsque ceux-ci sont atteints, sa tâche est achevée et il passe à une autre mission.

Est-ce une bonne décision que de payer une prestation externe, alors que ma trésorerie n’est pas au mieux ?

La question est légitime, car cela représente un engagement financier supplémentaire. Cependant, il s’agit d’un risque nécessaire et mesuré : la sortie des difficultés ne peut s’opérer sans changement. Le fait de faire appel à un Manager de Transition est l’assurance d’investir dans une ressource capable à la fois de restructurer une organisation, des finances,… et à la fois de mettre en place des solutions opérationnelles au quotidien.

Que se passe-t-il si le Manager de Transition ne donne pas satisfaction sur la mission après quelques semaines ?

Chez TRePE, le contrat signé avec le Manager de Transition prévoit la possibilité d’une rupture à tout moment, sans indemnités, avec un préavis de 7 jours. Cette option privilégie l’intérêt de l’entreprise et de la réussite du projet ; elle est beaucoup plus souple que le recours à un CDD.

Quel est le pouvoir du Manager de Transition dans l’entreprise, pendant la durée de la mission ?

Le Manager de Transition doit avoir un pouvoir de décision. Il ne prend néanmoins aucune décision majeure sans concertation préalable avec son donneur d’ordre. Il agit en position de « tiers interne » à l’entreprise, dont les salariés et les partenaires comprennent rapidement les enjeux, et qui lui confère parfois un rôle de médiateur propice au déblocage de situations critiques. La lettre de mission encadre les pouvoirs de délégations et de signatures.

Quel est le coût moyen d’une intervention et sa durée ?

Les missions de management de transition s’étendent généralement sur des périodes de 3 à 18 mois, à raison d’interventions variant de quelques jours par mois à un équivalent temps plein. Il est donc difficile de donner un coût global, sans définir les objectifs à atteindre, mais le bénéfice pour l’entreprise étant très important, la réflexion est plutôt en fonction du retour sur investissement que du coût. Un premier entretien peut aboutir à la formalisation d’une proposition, sans engagement pour l’entreprise, permettant de fixer la durée et le coût estimés de l’intervention.

Vais-je continuer à avoir le contrôle de l’entreprise, pendant la mission ?

Le Manager de Transition intervient généralement sur des projets pour lesquels une nouvelle ressource, d’origine extérieure à l’entreprise est nécessaire à son bon développement. Il a donc vocation à faire évoluer le fonctionnement et la politique de l’entreprise, parfois en bousculant les habitudes. Il doit pour cela disposer d’une capacité de décision, que lui délègue le (ou les) décisionnaire(s) dans l’entreprise. Il ne prend néanmoins pas de décisions majeures seul et garantit un reporting régulier sur les actions en cours. Son intervention étant cependant limitée dans le temps, il rend progressivement ses pouvoirs de décision au dirigeant, jusqu’à disparaître totalement du management, ce qui constitue un des objectifs à consigner dans la lettre de mission.